Un parent sur deux déclare ressentir régulièrement un niveau de stress élevé lié à l’éducation de ses enfants, selon une enquête de l’IFOP parue en 2023. Malgré la multiplication des ressources et des conseils professionnels, une majorité continue d’éprouver de la culpabilité face à ses propres réactions émotionnelles.
Certaines pratiques, validées scientifiquement, permettent pourtant d’obtenir des résultats durables sans recourir à la pression ni à la punition. La guidance parentale, souvent recommandée par les psychologues, s’impose progressivement comme une alternative fiable pour préserver l’équilibre familial et prévenir l’épuisement.
Pourquoi le stress parental s’invite dans nos vies (et pourquoi ce n’est pas une fatalité)
Le stress parental ne prévient pas. Il s’installe, porté par le rythme effréné du quotidien, les exigences sociales et les défis de la parentalité d’aujourd’hui. Les agendas se remplissent à craquer, les sollicitations s’accumulent, et la gestion des comportements imprévisibles,surtout quand le trouble du déficit de l’attention s’invite,fait monter la pression. À tout cela s’ajoute une obligation de réussite qui pèse lourdement sur les épaules parentales, brouillant la frontière entre épuisement physique et émotionnel.
Les premiers signaux d’un burn-out parental ne sont plus exceptionnels : irritabilité, fatigue, sensation persistante de ne pas être à la hauteur ou frustration qui s’installe dans la relation parent-enfant. Pourtant, des solutions existent. Les études récentes révèlent que le sentiment de compétence parentale s’améliore nettement à partir du moment où l’on dispose d’outils pratiques et d’un accompagnement personnalisé.
En Suisse, la formation en guidance parentale proposée par Thibaut Paranthoen s’adresse aussi bien aux professionnels qu’aux familles dont les enfants présentent un déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Cette démarche vise à restaurer la confiance dans les relations parents-enfant, à prévenir l’épuisement et à instaurer un climat quotidien plus serein.
Changer sa manière d’accueillir les émotions, reconnaître ses limites, revoir sa vision de la réussite parentale : ces ajustements ouvrent le champ des possibles. Ils offrent la chance de renouer avec une dynamique familiale apaisée, même lorsque tout semble figé.
La guidance parentale : une alliée méconnue pour retrouver confiance et sérénité
La guidance parentale prend une place de plus en plus marquée auprès des familles et des professionnels en quête de solutions concrètes, notamment en Suisse grâce à l’engagement de Thibaut Paranthoen. Ce dispositif s’adresse aussi bien aux parents confrontés à un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) qu’à ceux qui souhaitent renforcer leur posture éducative sans s’enliser dans la culpabilité.
Son principe est limpide : soutenir les parents sans les juger, grâce à l’écoute, une compréhension affinée des situations familiales et des conseils sur mesure. La méthode s’inspire des fondements de la thérapie comportementale et cognitive pour désamorcer les tensions, instaurer des routines et gérer les conflits de façon constructive.
Pour illustrer concrètement les axes d’intervention de la guidance parentale, voici ce qui est généralement exploré :
- Identifier les signaux de stress parental
- Adapter la communication avec l’enfant selon les situations
- Mettre en place des rituels rassurants, même dans le tumulte du quotidien
La formation animée par Thibaut Paranthoen se distingue par la guidance interactive : échanges, mises en situation, partages d’expériences. Ce format rend les parents plus autonomes, renforce leur confiance et les aide à relever les défis liés aux enfants avec troubles. Ce soutien sort les familles de l’isolement et permet de construire une relation parent-enfant plus solide.
Quels outils et ressources pour avancer vers une éducation bienveillante au quotidien ?
Face aux tensions qui surgissent jour après jour, la gestion du stress parental demande de l’agilité et des ajustements permanents. La guidance parentale met à disposition des outils pratiques, pensés pour répondre aux réalités du terrain, particulièrement quand l’attention, l’hyperactivité ou l’impulsivité de l’enfant compliquent la marche à suivre.
Dans cette démarche, la communication familiale devient le socle d’une éducation bienveillante. Ouvrir le dialogue, exprimer ses ressentis, poser des règles claires et reconnaître les efforts : ce sont souvent ces gestes simples qui changent l’atmosphère à la maison. Lorsque chaque membre de la famille se sent entendu, le climat évolue. Les routines du quotidien, qu’il s’agisse du repas partagé ou du rituel du soir, servent alors de repères rassurants.
Pour les familles dont l’enfant vit avec un trouble du déficit de l’attention, structurer la journée à l’aide de supports visuels s’avère souvent bénéfique : tableaux de tâches, minuteurs, pictogrammes pour guider l’autonomie. Ces outils rendent l’environnement plus lisible, atténuent les tensions et soutiennent la confiance de chacun.
La guidance interactive nourrit la pratique parentale. Échanger avec d’autres, profiter d’un regard extérieur, tester puis affiner ses stratégies au fil du temps : cette dynamique collective offre du recul et évite l’écueil des solutions toutes faites. On voit alors s’installer une bienveillance éducative, fondée sur l’observation, l’adaptation et un accompagnement individualisé. Chacune de ces familles, peu à peu, façonne sa propre façon de traverser les tempêtes… et de savourer le calme quand il revient.

